Manager à l’ère du digital ou l’entreprise aplatie

Vous reconnaissez-vous dans l’un des freins suivants à la transition numérique ?

  • Le plus noble : j’ai peur que la machine prenne le dessus sur l’humain
  • Le plus résistant au changement : on s’est très bien débrouillé sans jusqu’ici
  • Le plus pragmatique : c’est trop long, trop cher à mettre en place
  • Le plus faux derche : je ne comprends pas les enjeux
  • Le plus dur à avouer : j’ai peur de me sentir dépassé

Même si vous n’avez coché aucune des cases ci-dessus, peut-être serez-vous preneur de ces 3 propositions pour développer votre côté cyber manager.

Surfer sur la vague au lieu de nager à contre courant

Omniprésent dans les manières de communiquer, de s’informer, vendre, acheter, socialiser et travailler, le digital impacte déjà tous les secteurs de la vie et de l’économie.

Les technologies sans contact, l’impression 3D, la réalité virtuelle et augmentée, l’intelligence artificielle, la robotique, le Cloud Computing, le Big Data et les objets connectés ne font-ils pas déjà partie de notre quotidien ?

Mais surtout, surtout, dans un environnement mondialisé et ultra connecté, l’entreprise ne peut plus fonctionner sur les mêmes modèles. La technologie apporte avec elle une dangereuse vague de concurrence, entreprises étrangères et startups aux faibles charges de fonctionnement et aux méthodes plus agiles.

Alors, puisque la transition numérique n’est plus une transition, mais un fait avéré, puisque le digital est inévitable, autant surfer sur la vague, non ? Bien plus confortable que de nager à contre courant ou de croupir entre deux eaux…

Adopter un leadership plus horizontal

Dans la Silicon Valley, chez Facebook, Mark Zuckerberg lui même n’a pas son propre bureau. En fonction du projet sur lequel il travaille, il se déplace de poste en poste, parmi les 3000 employés d’un immense open space.

Le digital a bel et bien permis d’instaurer ce travail en mode projet et d’abolir les silos des organisations pyramidales. Résultat ? Libéré de l’autorité verticale et des priorités définies par la direction, le collaborateur exprime des compétences, prend de l’autonomie. Le manager n’a plus qu’à reconstruire son leadership à l’horizontale pour identifier, valoriser et organiser les compétences.

L’entreprise aplatie, si c’est bon pour les talents, c’est bon pour la croissance.

Manager l’intelligence collective de sa communauté

Pour certains, se mettre au numérique, c’est passer au zéro papier, mettre à jour des logiciels ou faire adopter les réseaux sociaux d’entreprises par les collaborateurs. Pour d’autres, les outils collaboratifs ne sont que contraintes et travail en plus.

On peut pourtant y voir de merveilleux moyens de faire ensemble :

  • Les connaissances et les process sont partagés.
  • Le manager n’est plus celui qui sait, mais celui qui ouvre la voie, facilite et coordonne. Son équipe devient une communauté à nourrir et faire grandir.
  • Son rôle devient celui de développeur d’intelligence collective et nomade.
  • Le collectif est mis au service de la création de valeur

L’astuce bonus

Faire une détox digitale régulièrement en passant le WE dans une zone blanche.

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