L’entreprise a bien compris l’importance d’un collaborateur satisfait de ses conditions extérieures de travail pour accroître la performance. Elle est en train de réaliser que l’épanouissement intérieur du collaborateur est une valeur ajoutée, un supplément d’âme qui fait la différence dans le monde concurrentiel de la rétention des talents.
Après l’intelligence relationnelle et l’intelligence émotionnelle, l’entreprise ouvre enfin ses portes à l’intelligence spirituelle, qui n’est rien d’autre que la prise en compte de l’être dans toutes ses dimensions.
L’intelligence spirituelle, c’est acquérir de nouvelles compétences
On parle de briques de compétences. Bien trop carré, bien trop lourd pour évoquer les pouvoirs acquis à l’école des pensées. Les savoir-être que l’on acquière ici sont des compétences subtiles, mais puissantes. Je les appelle Inner Skills, des talents basés sur la force intérieure. Des perles de compétences, brillantes, solides, patiemment polies jusqu’à devenir rondes et lisses. On n’en fait pas un mur qui sépare, mais un collier qui pare, un collier de perles qui est le signe de distinction du héros du quotidien.
Ces capacités se fondent sur la conscience, sur l’appréhension et la mise en application d’aspects non matériels et transcendants de l’existence. Plus les technologies progressent, plus les compétences humaines prennent de la valeur. L’entreprise a besoin de complémentarité et d’hétérogénéité dans les profils et les compétences, mais aussi de transversalité.
Les Mad Skills, les compétences atypiques, ont ouvert la porte aux profils décalés.
Les Soft Skills ont démontré toute l’importance de compétences axées sur le comportement.
Les Inner Skills, quant à eux, concernent la graine du comportement : la pensée qui a présidé à l’action. Ce sont les qualités intrinsèques, les talents intérieurs de l’être humain, des forces qui prennent leur source dans la nature originelle, puissante et pure de l’être intérieur, l’esprit de la personne.
Les Inner Skills, basés sur l’intelligence spirituel et décrits dans le jeu Esprit es-tu-là ?, viendront apporter leur contribution à l’entreprise ou la société avec des profils qui maitrisent les trésors de la conscience et de la pensée, des outils spirituels qui agissent sur l’état d’esprit.
L’état d’esprit de chacun rejaillit alors sur l’ambiance générale, qui à son tour favorise l’harmonie, la fluidité, le bien-être, la performance.
L’intelligence spirituelle, c’est faire rayonner l’état d’esprit
Face à la complexité, aux changements permanents, au stress, à l’incertitude qui se mue en inquiétude, l’agilité est indispensable, mais ne suffit plus. Elle doit s’assortir de profondeur, de stabilité, d’enracinement. Le modèle « start up », entreprise au fort potentiel de croissance, pourrait s’appuyer sur un nouveau modèle que j’appelle « dig down » : explorer les profondeurs de notre potentiel et en faire un pied d’appel pour monter encore plus haut.
Place à une entreprise qui fait feu de tout bois pour accroître son attractivité et sa performance : agilité et assise, innovation et ancrage, technologie et humain, rationnel et intangible.
Je fais le pari que de telles compétences basées sur l’intelligence spirituelle constitueront bientôt pour l’entreprise de véritables « ressources humaines ».
A propos d’intelligence spirituelle, lire aussi :
Intelligence spirituelle ? Chouette, une nouvelle intelligence ! >
L’intelligence spirituelle, 40 pouvoirs cachés du héros du quotidien >
L’intelligence spirituelle fait l’objet d’un jeu de Marie Edery : Esprit es-tu là ? qui propose de puiser en soi la force de faire face à ses défis et devenir ainsi le héros de sa vie.
Vous ne pouvez pas toujours changer les situations ni les autres personnes. La seule chose que vous pouvez modifier, c’est vous-même et la perception que vous avez des situations.
La vie devient alors un jeu dont vous êtes le héros, avec la distanciation salutaire qu’implique cette conscience.
Le jeu Esprit es-tu là ? propose 40 Super Pouvoirs pour relever vos Défis. Tout le jeu consiste à utiliser le bon pouvoir au bon moment. C’est une compétence, ça s’apprend.