Individualisées, opérationnelles, « juste à temps » : les enjeux des formations d’aujourd’hui et de demain
- 41 % des RH internationaux (37 % en France) ont des difficultés pour faire coïncider l’offre de formation avec les besoins en compétences de leur organisation (-14 points vs 2022).
- Pour 44 % des salariés sondés (41 % en France), la réponse à leurs besoins de formation arrive souvent tardivement.
- Les salariés attendent avant tout des formations opérationnelles (51 % vs 44 % en France) et interactives/ludiques (41 % vs 34 % en France).
- Les RH voudraient proposer des parcours plus individualisés (47 % à l’international vs 57 % en France), aux modalités plus variées (41 % vs 28 %). 74 % d’entre eux (72 % en France) envisagent d’ailleurs d’utiliser l’intelligence artificielle pour individualiser les parcours.
- Pour les DRH, les formations de demain conjugueront avant tout adaptive learning (46 % vs 37 % en France), e-coaching (45 % vs 38 %) et social learning (41 % vs 33 %).
- L’intelligence artificielle émerge doucement : seuls 10 % des DRH à l’international comme en France y ont déjà eu recours comme ressource pédagogique.
- 25 % des RH internationaux (vs 39 % en France) n’utilisent toujours pas les données liées aux formations.
Salariés et RH misent sur le développement des compétences pour faire face aux grands enjeux de transformation des organisations
- Intelligence artificielle et data mais aussi nouveaux modes de travail sont les principaux enjeux de transformation identifiés par les RH.
- Pour 74 % des salariés internationaux (vs 68 % en France), les enjeux de transformation actuels (technologiques, climatiques, sociétaux…) vont modifier le contenu de leur travail
et 30 % (vs 25 % en France) craignent même de voir leur métier disparaître. - Selon les RH internationaux, 18 % des emplois de leur organisation (vs 17 % en France) présentent un risque d’obsolescence des compétences dans les trois ans à venir.
- Face à ces transformations, 57 % des RH à l’international entendent accompagner les collaborateurs dans leur montée en compétences (vs 62 % en France), digitales notamment, et recruter
de nouveaux profils (56 % à l’international vs 65 % en France). - Seuls 8 % des DRH internationaux identifient la transition écologique comme un enjeu clé d’accompagnement et de développement des compétences dans leur organisation.
- 59 % des salariés internationaux et 30 % des salariés français accepteraient de financer une partie des coûts de leur formation.
- 85 % des salariés internationaux et 69 % des salariés français se disent prêts à envisager une reconversion professionnelle complète si celle-ci était porteuse d’un plus grand sens.
Focus France : les décideurs RH face aux dispositifs de soutien au développement des compétences
- Les dépenses de formation sur fonds propres restent majoritairement stables pour 6 entreprises et organisations sur 10, témoignant d’une optimisation des dépenses de formation.
- Seuls 15 % des RH ont déjà externalisé la conception de leurs dispositifs de formation. 81 % des RH disent accompagner les reconversions professionnelles aujourd’hui.
- Près de 40 % des salariés voient la formation certifiante diplômante comme un levier de maintien de leur employabilité.
- Compte Personnel Formation : 60 % des entreprises abondent ou vont négocier un accord d’abondement du dispositif, faisant ainsi le choix de la co-construction des parcours de carrière de leurs collaborateurs.
- Métiers en tension : tandis que la POEI (Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle) est utilisée par 25 % des RH, ces derniers jugent le recrutement d’alternants particulièrement compliqué dans les métiers de l’informatique et du digital.